Maestroni, dans un récent article pour Atlantico, explore le nouveau scénario “net zéro” et sa concrétisation sous nos yeux.
Les technologies clés pour atteindre la décarbonation
À l’heure où le débat énergétique français se polarise autour du nucléaire, l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) vient de publier un nouveau rapport intitulé “L’état de l’industrie des technologies propres”. Il met en lumière les progrès et les perspectives des technologies vertes et soutient les conclusions du dernier rapport du GIEC sur le changement climatique.
Le rapport de l’AIE identifie cinq technologies clés qui joueront un rôle majeur dans l’atteinte de l’objectif de décarbonation de l’économie mondiale : le solaire photovoltaïque, l’éolien, les batteries, les électrolyseurs et les pompes à chaleur. Elles sont étroitement liées à l’électrification croissante de l’économie et à la production d’électricité verte.
Le scénario "net zéro" d'ici 2050
L’AIE a développé le scénario “Net Zéro Emissions by 2050” qui vise à atteindre zéro émission de CO2 d’ici 2050 dans le secteur de l’énergie. Ce scénario détaille les progrès nécessaires dans chaque secteur d’activité pour réaliser cet objectif ambitieux. Il repose sur les avancées technologiques et les mesures politiques qui doivent être mises en place.
Les progrès des technologies propres
Le rapport de l’AIE indique que l’industrie des technologies propres se développe rapidement grâce aux politiques de soutien, aux stratégies ambitieuses des entreprises et à la demande croissante des consommateurs. Entre 2021 et 2022, les capacités de production de ces technologies ont connu une forte croissance. De nombreux projets annoncés pour les années à venir permettraient de couvrir une grande partie des besoins du scénario “Net Zéro” d’ici 2030.
Les lacunes à combler
Malgré les progrès réalisés, certaines technologies présentent encore des lacunes. La filière éolienne, par exemple, ne répond pas encore pleinement aux besoins du scénario “net zéro”. Les pompes à chaleur sont également en deçà du taux de couverture nécessaire. Cependant, l’AIE reste optimiste quant à la capacité de combler ces lacunes grâce aux délais courts entre l’annonce des projets et leur mise en production.
