Ils sont l’une des ressources les plus précieuses de la planète et pourtant ils font face à des défis sans précédent : pollution plastique, surpêche ou encore perte de la biodiversité.
C’est alors qu’intervient le concept de l’économie bleue, une approche économique durable qui vise à préserver les océans tout en favorisant le développement économique.
L'économie bleue, c’est quoi ?
L’économie bleue est un concept qui émerge pour la première fois au début des années 2010. Derrière ce terme, l’objectif est de repenser la façon dont nous utilisons et exploitons les ressources marines afin de minimiser les impacts négatifs sur les écosystèmes océaniques. Cette approche encourage l’innovation, la durabilité et la collaboration entre les gouvernements, les entreprises et la société civile.
Les 5 principes de l'économie bleue
L’économie bleue repose sur 5 principes fondamentaux :
- La durabilité environnementale : Les activités économiques marines doivent être menées de manière raisonnée. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), plus de 30 % des stocks de poissons sont surexploités et 60 % sont exploités à leur limite maximale. Si les tendances actuelles se maintiennent, les océans accueilleront bientôt plus de plastique que de poissons.
- L’efficacité des ressources : Chaque année, des millions de tonnes de plastique finissent dans les océans : entre 75 et 199 millions de tonnes soit, au minimum, le poids de 15 éléphants. Pour relever le défi à bras-le-corps, l’économie bleue mise sur le ramassage, la réutilisation et le recyclage des déchets.
- L’innovation : L’industrie des énergies marines renouvelables est en plein essor et la France dispose d’un fort potentiel de développement grâce à son territoire : 11 millions de km² d’eau et une ressource connue entre 2 000 et 3 000 MW !
- La collaboration : l’économie bleue mise sur la coopération des acteurs publics et privés, sous forme de partenariats pour la recherche, de développement de politiques ou d’initiatives de sensibilisation.
Par exemple, SBEP (Sustainable Blue Economy Partnership) est un nouveau partenariat européen cofinancé pour développer la recherche dans le domaine de l’économie bleue durable.
Photo : Sonny Tumbelaka Agence France-Presse.
Le 19 décembre 2017, un ramasseur d’ordures nettoie la plage de Kuta sur l’île de Bali, en Indonésie.
Et le rôle des entreprises dans tout ça ?
Les entreprises jouent un rôle crucial dans la mise en place et l’accélération de l’économie bleue.
- Le plastique c’est pas fantastique et c’est même l’un des problèmes les plus pressants pour les océans. Les entreprises doivent prendre des mesures en optant pour des emballages durables, réutilisables, recyclables, ou compostables, ainsi qu’en soutenant, par exemple, des initiatives de collecte de plastique.
- Préserver les stocks de poissons et réduire la surpêche, tel est l’ampleur du défi. Pour y parvenir, charge aux entreprises de respecter des quotas de pêche, d’utiliser des techniques de pêche sélectives et d’acheter uniquement des produits de la mer certifiés durables (comme le Label MSC, Marine Stewardship Council).
- Les énergies marines renouvelables sont une composante cruciale de l’économie bleue. Il est nécessaire de les développer en investissant dans la R&D de technologies plus efficaces. Les entreprises ont un océan d’opportunités et peuvent même développer leurs propres projets d’énergies marines renouvelables avec des parcs éoliens offshore ou des centrales marémotrices.
- Pour tenir le cap, les entreprises doivent surtout sensibiliser et former l’ensemble de leurs parties prenantes sur l’importance de la préservation des océans.
Bonne nouvelle, 100 Leaders pour la Planète vous accompagne dans cette démarche!
▶ Découvrir le Programme 100
▶ Sensibiliser ses équipes avec l’Escape Game ‘Save Up’
